Patrick Ulrich, Conseil en pilotage, Ugest

​Une croissance durable et soutenue est la résultante d’une stratégie volontariste impulsée par le chef d’entreprise.

Mots-clés :

Créer une culture de la croissance

​Une croissance durable et soutenue est la résultante d’une stratégie volontariste impulsée par le chef d’entreprise.
Le dirigeant traduit sa volonté de croissance par une vision du devenir de l’entreprise. Il communique cette vision aux équipes et montre l’intérêt pour chacun. 

La vision de l’entreprise se traduit en objectifs chiffrés parmi lesquels le taux de croissance est central.
Pour atteindre ses objectifs, le dirigeant établit une stratégie réaliste au regard de l’environnement, des capacités de l’entreprise, et des ressources à mobiliser tant humaines que financières.
Un prévisionnel constituera le plan de marche qui devra être respecté avec détermination.
Il sera décliné en tableaux de bord dont les indicateurs couvriront l’ensemble des fonctions de l’entreprise avec des points de passage à court terme, permettant aux équipes de se mobiliser.
  
Initialement le dirigeant cherchera à créer l’adhésion forte d’un noyau dur.
Mais c’est toute l’équipe qui sera ensuite fortement sollicitée et devra relever le défi.  Elle sera confrontée à des changements fréquents, une instabilité, de la pression.
Elle devra adapter (et s’adapter à) la structure organisationnelle.
  
Une politique de croissance met en avant l’imagination pour de nouveaux développements, ainsi que l’affût, la souplesse et la réactivité pour saisir les opportunités.
Parallèlement, les tableaux de bord doivent être suivis avec un soin tout particulier pour contrôler une entreprise en évolution, veiller aux respects des objectifs et prendre les mesures correctives.
Ce sont deux dimensions paradoxales de la croissance et le chef d’entreprise doit apprendre à les concilier.
  
Pour cela, le dirigeant se met en retrait de la gestion directe de l’entreprise. Il délègue à des personnes clés, s’appuie sur de nouvelles structures de gestion, modifie le processus de décision et de contrôle, s’investit dans la communication interne et externe. Il doit relever le défi de sa propre mutation de dirigeant opérationnel, qui maîtrise tout dans son entreprise, à dirigeant développeur